Vendée Globe : En solitaire autour du monde

Des Sables-d’Olonne aux portes de l’Antarctique jusqu’à la remontée de l’Atlantique, c’est une centaine de jours seuls en mer que vivent les marins qui courent le Vendée Globe. Tout au long de ce tour du monde sans assistance et sans escale, les navigatrices et navigateurs se confrontent aux éléments, à une météo changeante, au bruit, à des casses, à des naufrages et des secours en pleine tempête, à des deuils, des blessures et des abandons, mais aussi à des rencontres émouvantes et à des ciels pleins d’étoiles.

Quand les marins rentrent, ils rapportent toutes ces histoires, vécues en solitaire, dans leur tête, leur corps et leur cœur. Ce sont ces récits que cette série documentaire vous dévoile, en 8 épisodes de 20 minutes. Des témoignages exceptionnels et inédits de ces héros et héroïnes des mers qui sont, avant les résultats de l’édition 2024, seulement 84 à avoir franchi la ligne d’arrivée de cette course mythique depuis sa création en 1989.

Qu’ils aient grandi au bord de la mer ou qu’ils aient eu une enfance en ville ou à la montagne, les marins qui s’apprêtent à prendre le départ d’un Vendée Globe ont tous senti l’appel du large à un moment précis. De bateaux en bateaux, de courses en courses, ils se sont préparés jusqu’au départ de cette compétition mythique.

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Sur les quais des Sables-d’Olonne, tous les quatre ans, c’est l'effervescence. Après les derniers réglages, les skippers - 13 lors de la première édition en 1989 et 40 en 2024 - rejoignent leur bateau, quittent leurs proches, franchissent la ligne de départ et entament les premières manœuvres.

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Passé le Cap Finisterre, son trafic maritime et ses alizées, les bateaux, de puissants IMOCA de 18,28 mètres, doivent passer un obstacle redouté au niveau de l’Équateur, le Pot-au-Noir ou zone de convergence intertropicale.

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En descendant l'Atlantique sud, la température chute et la mer change, la faune aussi. Pour celles et ceux qui observent l’horizon, depuis les cabines étroites et bruyantes des voiliers les plus récents ou sur le pont des anciens dériveurs, la course est ponctuée de rencontres insolites. 

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L’année 1997 est sans doute l’édition la plus cauchemardesque de l’histoire de la course : un disparu en mer, plusieurs naufrages et une immense tempête malmènent les marins. Chaque édition est ponctuée d’avaries, plus ou moins tragiques. Celles et ceux qui le peuvent continuent d’avancer pour sortir de l’infernal désert maritime des mers du sud.

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Le cap Horn marque la délivrance, mais pas la fin de la course. Il s’agit de remonter l’Atlantique et de traverser les mêmes obstacles qu’à l’aller. Les marins n’ont aucun répit, car les casses matérielles peuvent arriver à tout moment et la course, selon les éditions, continue de se jouer dans cette dernière ligne droite.

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Le 18 décembre 2000, Yves Parlier casse son mât. Le marin ne se résigne pas pour autant : il parvient à le réparer et à terminer la course, même si ses stocks de nourritures viennent à manquer.

Les marins se rapprochent de l’arrivée : ils retrouvent une mer connue, le bruit des avions, les bateaux de pêche au large et la côte. Les quais du port des Sables-d’Olonne sont noirs de monde et le public acclame le retour de tous les marins, du premier jusqu’au dernier.