Le palais de Chaillot : parcours architectural et artistique extérieur

Construit à l’occasion de l’Exposition internationale des arts et des techniques appliqués à la vie moderne en 1937, par les architectes Léon Azéma, Jacques Carlu et Louis-Hippolyte Boileau, le palais de Chaillot est, avec le palais de Tokyo et le palais d’Iéna, l’un des trois édifices destinés à rester en place.

Le parcours de repérage et d’activités proposé pour les élèves permet de revenir sur l’aménagement de l’actuelle place du Trocadéro et du 11 novembre, ancienne place du roi de Rome (1869). À cette époque, la colline de Chaillot est arasée et nivelée pour préparer la construction du palais du Trocadéro pour l’Exposition universelle de 1878.

Le bâtiment de 1937 et la fontaine de Varsovie témoignent de la fin de la période art déco. Alliés aux restes des jardins imaginés par Alphand en 1878, ils en font un espace artistiquement riche en histoire.

Ce parcours extérieur a été réalisé en partenariat avec la Cité de l’Architecture et du Patrimoine, le Musée de l’Homme et le musée national de la Marine, institutions culturelles abritées dans le palais du Trocadéro avec le Théâtre national de la Danse.

Ces institutions se sont associés avec Théâtre des Champs-Elysées ; Musée Yves Saint Laurent Paris ; Musée d’Art Moderne de Paris ; Palais de Tokyo ; Palais Galliera, musée de la Mode de la Ville de Paris ; Musée national des arts asiatiques – Guimet ; Palais d’Iéna, siège du Conseil économique, social et environnemental ; pour former la Colline des Arts. 

Ce parcours extérieur, à faire en autonomie, met en avant l’urbanisme avec l’aménagement de la place du Trocadéro pour intégrer les différents palais dans le paysage et l’usage de la ville à différentes périodes du XIX^e au XX^e siècles. L’esplanade des Droits de l’Homme est aussi le lieu de célébration nationale et de remise des médailles des Jeux Olympiques de 2024

Des liens peuvent être faits avec la rénovation actuelle de cette place et celle de nombreuses autres places parisiennes.

Le bâtiment ainsi que certaines caractéristiques architecturales de la période de l’entre-deux-guerres sont soulignées. Des continuités et des ruptures dans les thématiques ou les choix esthétiques sont mis en valeur. L’histoire des jardins peut aussi être abordée lors de ces activités.

Ce parcours peut être un éclairage pour la question du programme limitatif d’enseignement de spécialité : Arts, ville, politique et société : Paris, capitale des arts, première moitié du XX^e siècle.

Les activités sont proposées pour les élèves du secondaire, à faire en individuel ou en groupe.

La partie « vue d’ensemble » replace le palais dans son environnement urbain et fait le lien avec celui qui l’a précédé. Chacune des activités sur les deux ailes débute par une partie (presque) commune, qui souligne ainsi la symétrie du bâtiment.